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Au 143, personne n’est seul pendant les Fêtes

Dans une période de Noël propice au sentiment de détresse et d’isolement, des centaines de personnes composent le 143 chaque jour. La Main Tendue leur offre une écoute anonyme et profondément humaine, dont la pérennité dépend de la solidarité de chacun d’entre nous.

La nuit tombe tôt en décembre. Pour certains, c’est un moment attendu ; pour d’autres, un gouffre. « Je suis loin de ma famille… Je vais passer les Fêtes seule », confiait récemment une étudiante au 143. À l’autre bout du fil, une voix calme lui a répondu. Une douceur, là où tout semblait trop lourd.

Chaque jour, les douze postes régionaux de La Main Tendue, dont cinq en Romandie, répondent 24h/24 à des centaines de personnes. En 2024, plus de 184 000 appels ont été reçus en Suisse. Solitude, anxiété, surcharge émotionnelle, ruptures, les sujets ne sont pas seulement des crises: 24 % relèvent de la souffrance psychique, 21 % des difficultés du quotidien, 10 % de la solitude, 3% de pensées suicidaires. Comme toujours au 143, ces histoires sont anonymes. Seule compte la voix, dans l’instant.

Une voix pour tenir, parfois pour survivre

Parler de quelque chose de grave, ou simplement de ce qui pèse. Les témoignages recueillis dans les centres romands en disent long. Un jeune père veuf, débordé après le décès de son épouse: « je n’en peux plus ». En fin d’appel : « je crois que je vais tenir jusqu’à demain. ». Un adolescent qui découvre avec honte son attirance pour son meilleur ami. Une jeune fille qui murmure qu’elle a « juste besoin de déposer ce qu’elle a sur le cœur ». Chacune de ces voix raconte la même chose : il suffit parfois d’un seul échange pour que la vie reprenne un peu de place.

Au 143, rien n’est anodin. Parler aide, cela change parfois une trajectoire. « Les gens nous appellent pour ce qui déborde, pour une peur qui monte, ou simplement parce qu’ils n’ont personne à qui parler », résume une écoutante romande. « Nous ne faisons pas de thérapie », rappelle le responsable du poste bilingue de Bienne. Nous sommes dans le ici et maintenant.» Parfois, l’enjeu est vital. Un père raconte que son fils, une jambe déjà de l’autre côté du parapet du pont de Gueuroz, a composé le 143. « Il s’est souvenu de sa famille. Aujourd’hui, nous sommes encore cinq ».

Rendre le 143 visible aux jeunes

Sur le tchat de 143.ch, les pensées suicidaires sont quatre fois plus fréquentes qu’au téléphone, signe que les jeunes, qui connaissent encore trop peu le 143, y trouvent un espace plus direct. Patricia Lorenz, présidente de La Main Tendue Valais, formule un souhait simple : « que chaque jeune ou moins jeune de Suisse entende au moins une fois parler du 143 ». À Genève, une campagne d’affichage récemment lancée vise justement à rendre le numéro plus visible auprès de ce public.

« Notre richesse, ce sont les bénévoles »

Derrière le numéro à trois chiffres, il y a des personnes formées qui veillent jour et nuit. À Genève, Lausanne, en Valais ou à Bienne, des centaines de bénévoles consacrent environ 25 heures par mois à cette écoute exigeante, après une formation qui dure environ un an. « Notre richesse, ce sont les bénévoles », insiste Christophe Amstutz. La plupart restent plus de sept ans. « Beaucoup arrivent pour aider les autres, mais découvrent qu’ils se transforment eux-mêmes. Ils deviennent plus sensibles, plus attentifs. C’est un engagement qui enrichit aussi bien les appelants que les répondants», explique Yaël Liebkind, responsable du poste de Genève.

Une présence humaine, irremplaçable

À l’heure où l’intelligence artificielle propose des réponses toutes faites, La Main Tendue revendique de rester profondément humaine. Un « bonjour » réel, une respiration qu’on entend, un silence partagé, un lien qui se crée. « Le besoin premier de nos appelants, c’est de sentir un humain », résume Christophe Amstutz. Deux personnes sur trois raccrochent quand une machine répond : la parole fragile ne supporte pas les menus automatiques.

Cette présence n’existe que parce que la population la soutient. En cette période de fin d’année, où la générosité rencontre souvent la vulnérabilité, chaque don permet très concrètement qu’une voix humaine réponde. Au cœur de la nuit, un soir de Fêtes, ou quand quelqu’un n’a plus qu’un numéro pour garder pied.

Parce qu’un appel peut tout changer, et une oreille attentive tout alléger.

La Fondation Groupe Mutuel, créée en 2018 et rattachée au Groupe Mutuel — un assureur dont les origines remontent à 1854, mène une mission d’intérêt public : soutenir des projets qui renforcent la santé et le bien-être de la population suisse, en particulier des plus jeunes. En 2024, elle a financé plus de trente associations actives dans la prévention, l’accompagnement et l’inclusion, dont plusieurs œuvrent directement auprès des enfants et des adolescents, comme Idée Sport ou le Kinderspital Zürich appuie aussi des initiatives innovantes telles que SPARK, un programme du CHUV qui lutte contre la sédentarité et renforce le lien social chez les jeunes.

En parallèle, le Groupe Mutuel a renforcé en 2025 les actions qu’il mène en faveur de la santé mentale, notamment en menant une enquête mettant en lumière la fragilisation du bien-être des jeunes et des femmes. Cet engagement complète le rôle sociétal de la Fondation, qui contribue, par ses soutiens ciblés, à créer des environnements protecteurs, essentiels à la santé mentale des nouvelles générations.

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Cet article a été rédigé par Commercial Content en collaboration avec Groupe Mutuel. Commercial Content est l'unité de marketing de contenu qui produit des contenus commerciaux pour le compte de Tamedia.